Bourses de la Fondation - catégorie Fiction
16/04/2013
Du côté des Bourses de la Fondation – catégorie Fiction, ces dernières semaines les jeunes boursiers ont tous découvert sur le terrain le métier de réalisateur.
Djigui Diarra a choisi de réaliser son court-métrage sur une problématique dans l’air du temps : peut-on échapper à son milieu social ? Peut-on s’arracher à sa condition sans en faire payer le prix à sa famille ? Le jeune réalisateur, aidé par les jeunes de 1000 visages Cinétalents, s'est immergé dans cette ambiance afin de dénoncer des situations auxquels de nombreux jeunes de banlieues ont malheureusement à faire face. Des professionnels étaient également présents sur le tournage pour les encadrer et les aider dans la réalisation du court-métrage.
Samuel Germelus a réalisé son court-métrage fin février dans les rues de Grigny, bravant ainsi les intempéries de la fin de l’hiver. En effet, difficile de tourner en cette saison où le froid est glacial et les journées courtes… mais Samuel relativise : « ensemble nous avons été plus forts que le temps et plus rapides que la lumière ».Il a également choisi de traiter un sujet difficile et sensible dans les quartiers défavorisés : en quoi le trafic de stupéfiants dans les quartiers porte-t-il atteinte aux liens familiaux? L’équipe technique était constituée à la fois de professionnels mais aussi de stagiaires de l’association 1000 visages Cinétalents qui l'ont soutenu, tous animés et unis par la même passion de la création cinématographique.
Géraldine Cozema a, quant à elle, réalisé sa fiction dans l’appartement d’un ami et dans les locaux de l’Université France Télévisions, pour les effets spéciaux. Après quelques débuts difficiles dans la prise de ses fonctions de réalisatrice, Géraldine a rapidement su prendre ses marques et affirmer son rôle, pour imposer sa vision de son court-métrage aux professionnels de Wooz’woo qui l’aidaient. Et il se pourrait bien qu’un banal petit déjeuner en famille tourne au cauchemar…
