Le projet vise à favoriser l'accès à la culture à partir du cinéma, pour les scolaires et les publics jeunes en difficulté (enfants déficients auditifs, visuels ou moteurs), et vise à favoriser les échanges entre les scolaires et ces jeunes en difficulté.

Le projet comporte plusieurs facettes :

1/Chaque mois deux projections de films et de documentaires sont programmées au centre socio-culturel :

 -une projection en direction d’enfants des IME (déficients mentaux et troubles du comportement) et de primaires,

- une projection en direction d’adolescents de l’IRSAM (sourds et malvoyants) (séances en audio-description) et de collégiens et lycéens,

Toutes les projections sont gratuites et sont suivies d'un débat animé par des intervenants professionnels (ex de thèmes : les relations humaines, l’environnement, l’histoire de Marseille, les jeunes et la formation professionnelle, la perception…).

Les séances sont préparées en amont dans les classes et les établissements par les enseignants et les éducateurs avec les jeunes.

Dans les années 60 le centre socio-culturel faisait partie des cinq cinémas présents dans le quartier qui ont aujourd’hui tous disparus. La structure a conservé une salle de 120 places et un écran de 4m x 3m.

En outre tous les établissements sont invités en mars à un petit "festival" de cinéma intitulé "CinéMars" (séances gratuites ouvertes à tous, avec débats).

France Télévisions Distribution, filiale de France Télévisions et détenteur des droits sur les films Respiro, Une vie de chat et I feel good, a mis gracieusement à la disposition du Centre socio-culturel d'Endoume les droits de diffusion de ces trois films.

2/ En parallèle de ces projections le centre socio-culturel propose des ateliers hebdomadaires pour tous les jeunes, pour échanger, comprendre les handicaps : des ateliers de perception (ex autour de la perception développée par les aveugles : les enfants "voyants" "écoutent" un film les yeux bandés (avec des lunettes occultantes), des ateliers autour du jeu (activités avec une seule main, jeux d’ombre …), ateliers autour de l’image (courts métrage d’animation avec pâte à modeler). Ces ateliers seront exposés à l'occasion du festival CinéMars.

3/ Par ailleurs le centre favorise les relations inter-établissements :des classes de collèges et lycées du quartier accueillent des groupes de l’IRSAM (jeunes sourds et aveugles) qui les accueillent en retour afin d’échanger sur les modes d’apprentissages adaptés à d’autres capacités.

Les débats, rencontres et ateliers sont filmés et font l'objet d'une projection en fin d'année devant les jeunes, leurs familles, éducateurs et enseignants.

La Fondation finance le matériel pédagogique et audiovisuel nécessaire au projet.

Ce projet bénéficie à environ 150 enfants.